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Lecours

Admise en 2000

Monique Lecours

Monique Lecours
1936 - 2022

Diplômée de l’École normale Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe, Monique Lecours enseigne quelques années avant de s’impliquer définitivement comme avicultrice. Maraîchère fervente adepte de la vente au détail directement à la ferme, elle devient en 1980 partenaire 50/50 de la Ferme Lecours Bernard inc. de Mont Saint-Hilaire.

Tout au long de sa vie d’agricultrice, elle s’est particulièrement distinguée grâce à l’ardeur dont elle a fait preuve afin que soient reconnus la place et le travail de la femme en agriculture. Son engagement à différents niveaux est remarquable et ce, à plusieurs égards. Présidente fondatrice de la Fédération des femmes collaboratrices, elle a également été membre du Comité provisoire des femmes en agriculture, ce comité ayant été à l’origine de la Fédération des agricultrices du Québec. Elle a été la première présidente de l’UPA de Rouville et a siégé au Conseil exécutif de la Fédération de l’UPA de Saint-Hyacinthe durant cinq ans.

Professeure dans l’âme, elle a partagé ses connaissances et son expertise avec ses consœurs en participant à plusieurs conférences nationales en agriculture, en concevant et en participant à la réalisation de plusieurs émissions de télévision sur le même sujet. En 1987, elle a également représenté les agricultrices au Conseil consultatif canadien de la situation de la femme en étant responsable du comité de recherche sur la place des femmes en agriculture.

Ardente défenderesse de la reconnaissance de l’apport des femmes dans le domaine agricole, elle a accepté d’aller partager son expérience auprès des coopératives agricoles de la Bolivie et du Pérou dans le contexte d’une mission dans ces pays pour le compte de la Société de coopération pour le développement international. Monique Lecours est une femme dont l’engagement est sincère et manifeste. Animée par des valeurs d’équité, d’entraide et de solidarité, elle a su éveiller l’intérêt des femmes des Andes à l’importance de leur rôle social et économique.

Par sa détermination constante, elle a réussi à faire avancer la cause des femmes aux premières heures du mouvement féminin en agriculture, contribué à l’enrichissement de la profession d’agricultrice et au dévelop­pement de l’agriculture au Québec.

Son rayonnement dans le milieu agricole a été reconnu lorsqu’elle a obtenu le titre d’agricultrice de l’année au Québec en 1998 et celui de chevalière de l’Ordre national du Québec en mai 2000.

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